Immunisé contre la peur
Jour 20 : La fourmi et l’éléphant
Les enfants de Dieu devraient être audacieux. Prenez les parents de Moïse par exemple :
« C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi » (Hébreux 11:23).
Pensez juste à ce que cela impliquait. L’État égyptien, avec Pharaon à sa tête, avait interdit aux Hébreux de garder en vie un bébé mâle. Selon la loi, ces enfants devaient être tués à la naissance. La panique et l’horreur des Hébreux devaient être palpables alors que des soldats se déplaçaient dans la ville pour exécuter cet ordre meurtrier. Quelle terreur et quel chagrin il devait y avoir !
Puis Moïse est né. Ses parents regardaient leur charmant fils et ils savaient qu’ils ne permettraient jamais qu’il soit tué. Ils décidèrent donc de défier la loi et de cacher le bébé. « Par la foi ... ils ne craignirent pas ». Des officiers de justice étaient là, et ils entendirent leurs pas s’arrêter à leur porte, cherchant la vie de l’enfant ! Qui ne tremblerait pas dans ses chaussures si des hommes armés attendaient, prêts à tuer son bébé ? Pourtant, « ils ne craignirent pas ». Pourquoi ? Étaient-ils insensibles ? Non, ils étaient de très bons parents. Il n’y avait qu’une seule raison pour laquelle ils ne tremblaient pas et ne paniquaient pas - ils avaient foi en Dieu le Tout-Puissant ! Certes, la situation était impossible. Leur foi semblait naïve et stupide. Néanmoins, la situation était exactement ce que Dieu aime : « Car avec Dieu, rien n’est impossible » (Luc 1:37).
Lorsque les choses sont impossibles, la foi est la réponse. La foi n’est pas seulement pour le possible – dans ce cas ce n’est pas du tout la foi. La ressource la plus puissante de l’univers est le bras de Dieu. Certains ne peuvent croire en Dieu que pour quelque chose de « raisonnable », quelque chose qui peut être géré. Cependant Paul a écrit : « Nous… qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3), c’est-à-dire dans nos propres plans.
J’aime illustrer la foi en un grand Dieu avec la délicieuse histoire africaine de l’éléphant et de la fourmi. Un éléphant a traversé un pont fragile, et une minuscule fourmi s’est assise sur l’éléphant, juste derrière l’oreille de l’énorme animal. Le pont a tremblé alors qu’ils traversaient, et quand ils furent en sécurité de l’autre côté, la fourmi dit à l’éléphant : « Ma parole ! Nous avons bien fait balancer ce pont, n’est-ce pas ? ». C’est la relation que nous avons avec Dieu lorsque nous nous reposons sur lui. Il nous porte !
« Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai ; je l’ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver » (Ésaïe 46:4).
Il fait balancer le pont. Il met Son poids derrière nous et de notre côté. Il construit votre maison, votre église et votre entreprise. Il vous guérit ; Il vous guide ; Il vous protège ; Il vous porte ! Le Seigneur vous conduit toujours au triomphe ! En Lui, nous trouvons l’impossible possible. Alléluia !
Source : (« Évangélisation par le feu », pages 230-232.)