Allez partout dans le monde !
Possédez la promesse
De Daniel Kolenda
(message donné lors de la conférence Fire19, à Hambourg, Allemagne)
En grandissant, j’ai appris que ce passage s’appelait « le vestibule des hommes de foi ». C’est le chapitre qui se réfère aux grands actes que des hommes et des femmes ont accompli pour Dieu. C’est un passage que je connais très bien, mais en préparant ce message, quelque chose de nouveau attira mon attention. Au milieu du verset 33, il est écrit « par la foi ». Par la foi, ils accomplirent beaucoup de choses différentes – mais voici sur quoi j’aimerais attirer votre attention : « ils obtinrent des promesses ». Ils possédaient des promesses.
Voici ce que j’ai appris : Dieu est plus prêt à agir que nous ne le sommes. Dieu aimerait sauver votre pays plus que vous. C’est Son plan, et Il est plus que prêt à agir, mais alors où est le problème ? Réside-t-il en Lui ?
Si souvent, nous prions pour le réveil. Et il n’y a rien de faux en cela. Ma vie a puissamment été changée lors d’un réveil qui arriva aux États-Unis. Mais voici l’erreur que beaucoup de gens font : ils pensent que lorsque nous parlons de réveil, nous disons que nous nous attendons à ce que Dieu fasse quelque chose pour nous. Mais si vous vous penchez sur les Écritures, vous découvrirez que cette idée manque un peu de crédibilité.
Chaque promesse vous appartient !
Il y a 2 000 ans, nous lisons dans les Actes que le Saint-Esprit a été déversé. Depuis, nous vivons dans cette saison d’effusion de l’Esprit. Dieu n’est pas plus présent à un endroit que dans un autre. Dieu est le même à Hambourg et à Toronto. Il est le même en Europe et en Afrique. Alors, pourquoi y a-t-il tant de différences ? Cela ne vient pas de Lui ! Mais de nous. Vous voyez, il y a certaines personnes qui possèdent les promesses. Mais la vérité merveilleuse est que chacun de nous peut posséder les promesses. Nous avons accès à ces promesses par le Sang de Jésus. Chaque promesse nous appartient !
Rappelez-vous, Jean Baptiste annonça la venue de Jésus, Celui qui baptise du Saint-Esprit. Jean dit : « Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera son froment dans le grenier ». L’une des choses que Jean disait, c’est que lorsque le Saint-Esprit vient, nous découvrons très vite où les gens se positionnent. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans le monde des églises qui ne défient personne. Il y a beaucoup de messages prêchés qui font que tout le monde se sent bien. Mais je ne parle pas de l’un de ces messages. Vous devrez choisir votre position. Allez-vous posséder les promesses ? Ou allez-vous vous tenir sur le bas-côté ? Allez-vous être impliqué dans l’action ? Ou allez-vous rester assis dans les tribunes et regarder ?
Dieu nous appelle à être radical
Lorsque j’étais un petit garçon, nous chantions un chant qui s’intitulait « se tenir sur les promesses de Dieu ». Lorsque je chantais ce chant, je prenais alors ma Bible, la mettais sur le sol, et je me tenais dessus. Je disais : « Voila ! Je me tiens sur les promesses ». Mais en cette heure, cela ne suffit pas de se tenir physiquement sur les promesses de Dieu. Je crois que Dieu nous appelle à faire quelque chose de bien plus radical. Vous voyez, « se tenir » est un mot passif. C’est quelque chose que vous pouvez faire et ensuite vous endormir en le faisant. Mais « posséder » les promesses, est une action ! Vous devez être sur le qui-vive. Vous devez rayonner de vie de l’intérieur. Il faut du feu dans votre âme ! Il faut sortir et vous en emparer au Nom de Jésus.
Revendiquer la promesse
En méditant sur ce message, Dieu me donna une image claire dans le cœur. Les promesses de Dieu, dans mon esprit, sont comme des fruits, des fruits mûrs suspendus à un arbre. Les fruits grandissent, mais même s’ils pendent sur l’arbre, cela ne signifie pas que vous en profitez. Il faut les cueillir. Vous ne pouvez pas les cueillir trop tôt car ils risquent de n’être pas mûrs. Et si vous attendez trop longtemps, ces fruits tomberont sur le sol et pourriront.
Le fruit est là mais il faut s’en emparer
Il y a tant de personnes qui entendent une parole prophétique comme celle-ci et qui n’expérimentent jamais l’accomplissement de ces paroles, car elles ont mal compris certaines choses. Elles pensent que parce que Dieu a parlé, cela arrivera automatiquement. Mais cela ne fonctionne pas ainsi. Dieu donna des promesses à Israël à propos du pays qu’ils habiteraient, mais à cause de leur désobéissance, ils ne possédèrent aucune de ces choses. Le fruit est là, mais il faut vous en emparer. Il faut le revendiquer et vous l’approprier.
Parfois, vous entendrez un prophète donner une parole. Il dira peut-être des mots que certaines personnes cyniques trouveront douteux en les entendant ; par exemple : « Une nouvelle saison arrive ! Dieu va transformer tes lamentations en danses de joie. Il te bénira ». Le cynique pense alors : « Quelle absurdité ! ». Il dit : « Cette parole pourrait s’adresser à tout le monde. Il essaie simplement d’enflammer la foule ». Ce que ce genre de personnes ne comprend pas, c’est que cette parole peut être vraiment reçue par quelqu’un. Au lieu d’être critique, il faut comprendre que la parole du Seigneur est une invitation à être saisie et à posséder la promesse.
Vous pouvez posséder des promesses qui ne vous ont pas été données spécifiquement
Et le saviez-vous ? Vous pouvez posséder des promesses que vous n’avez pas reçues personnellement ! Josué entra dans le pays promis où Moïse ne put aller. Il entra en possession de promesses qu’il n’avait pas reçues personnellement. La Bible dit que nous faisons cela par la foi. Il y a des années, quand je venais tout juste de commencer dans l’évangélisation, une église, très près du lieu où j’habitais, m’invita à prêcher. Je suis moi-même le fils d’un prédicateur – la cinquième génération de prédicateurs du côté de mon père. Mon grand-père était le pasteur d’une église à environ 30 km du lieu où j’avais été invité à prêcher. C’était un dimanche soir, et donc il annula son culte du dimanche soir et dit à sa congrégation : « Nous allons tous aller écouter mon petit-fils prêcher ».
J’avais une vingtaine d’années, et je me rappelle que mon grand-père était assis dans la première rangée, les larmes aux yeux. Cela m’émut profondément. Après la réunion, il me dit : « Allons manger quelque chose ensemble ». Nous sommes allés diner, et alors que nous mangions, il me raconta une histoire que je n’avais jamais entendue.
C’était l’histoire du baptême du Saint-Esprit de mon arrière-arrière grand-père. Cela eut lieu lors d’une réunion de réveil de Aimee Semple-McPherson. Ils étaient des immigrants allemands, luthériens, qui n’avaient jamais expérimenté l’effusion du Saint-Esprit. Mais ils avaient entendu parler de cette femme que Dieu utilisait, et ils voulaient voir de leurs propres yeux si tout cela était bien réel. Alors qu’Aimee priait pour les gens, ils tombaient sur le sol sous la puissance du Saint-Esprit, une chose qu’ils n’avaient jamais vue dans leur église Luthérienne auparavant. Puis Aimee se rapprocha de plus en plus de mon arrière-arrière grand-père. Comme il était un peu têtu, il s’agenouilla près de sa chaise en s’appuyant des deux coudes sur la chaise. Il pria : « Dieu, si tu veux que je tombe par terre, alors la chaise doit partir avec moi ». Il se réveilla quelques heures plus tard, allongé par terre, avec la chaise à côté de lui. Et il fut glorieusement rempli du Saint-Esprit.
L’appel transcende les générations
Je connaissais une partie de l’histoire, mais voici ce que je ne connaissais pas. Mon grand-père me dit : « J’aimerais te raconter ce qui lui arriva lorsqu’il était allongé par terre. Il eut une vision ». Il continua : « Daniel, je vais te raconter ce qu’il vit. Il vit une mer humaine, qui disait : ‘Du pain, du pain, donnez-nous du pain !’. Il dit qu’ils étaient tous noirs de peau. Il ne savait pas du tout dans quel pays où tout ceci se passait, mais en voyant cette vision, il gémissait à haute voix. On pouvait entendre sa voix dans toute l’arène. Et lorsqu’il se réveilla, il crut que c’était son appel – amener l’Évangile à ces gens-là, et il ne savait pas où ».
Mon grand-père me regarda assis en face de moi à table. Il dit : « Daniel, ton arrière-arrière grand-père n’a jamais vu l’accomplissement de cette vision. Mais je crois que dans l’économie de Dieu, l’appel transcende les générations. Je crois que si tu te mets en route par la foi et que tu t’empares de cette vision, cet appel tombera sur ta vie ». Et bien, j’ai vu ces foules et j’ai vu cette vision s’accomplir dans ma vie. Je n’avais pas reçu personnellement la vision, mais j’étais en possession de la promesse. Et je crois que ce message ne s’adresse pas seulement à moi. Je crois que Dieu invite toute une génération à se saisir de Ses promesses.
Si vous tendez la main et si vous vous emparez de la promesse, elle peut vous appartenir
Il y a des générations d’hommes et de femmes avant vous qui ont pleuré, prié et donné. Ils virent les choses en esprit, mais n’expérimentèrent jamais leurs réalisations. Mais Dieu n’oublie pas. Il n’oublie pas ceux qui marchèrent avant vous. Il se rappelle. Et les promesses, telles des fruits mûrs, pendent à cet arbre-là. Dans leur temps il était trop tôt de les cueillir. Et demain, il sera trop tard. Mais maintenant, Dieu dit que si vous tendez la main et si vous vous emparez de la promesse, elle peut vous appartenir. L’appel tombera sur votre vie. Mais vous devez revendiquer la promesse.
Estimez la promesse
Dans 2 Pierre 1:4, nous lisons « les très grandes et précieuses promesses ». Vous devez changer votre système de valeurs. Beaucoup de croyants, lorsqu’ils m’entendent dire, comme l’évangéliste Reinhard Bonnke : « L’Afrique sera sauvée », ou « l’Europe sera sauvée », pensent dans le secret de leurs cœurs : « Ce ne sont que des paroles. Cela n’arrivera pas vraiment. C’est un prédicateur qui essaie d’enthousiasmer la foule ». Mes amis, c’est une promesse. Et vous savez ce que Dieu attend ? Il y aura peut-être une centaine de personnes sceptiques, cent personnes qui diront que cela est impossible. Mais s’il y a une personne qui dit : « Je le veux. Je le reçois. Je le revendique. J’ai de l’estimation pour cela. Je ne me moquerai pas de cela. Je ne critiquerai pas cela. Je ne l’ignorerai pas. Je vais m’en emparer ». Et bien alors, Dieu vous utilisera ! Il vous utilisera pour accomplir des choses bien plus grandes que vous n’aviez jamais imaginées. Pas parce que vous êtes extraordinaire, ou intelligent, mais parce que vous vous êtes levé et que vous vous en êtes saisi.
Poursuivez la promesse
Cela ne suffit pas de dire simplement : « Amen ! » lorsque quelqu’un dit : « l’Europe sera sauvée ». C’est un bon commencement mais rien n’arrivera si c’est uniquement ce que vous allez faire. Il vous faut prendre la décision de poursuivre la promesse. Rappelez-vous, il ne suffit pas de se tenir sur la promesse. Il est question de la posséder. Vous savez ce qui me fatigue dans les églises ? Je suis las des chrétiens domestiqués. J’en ai assez des chrétiens sans cœur. Je suis fatigué de voir des chrétiens professionnels. Donnez-moi des hommes et des femmes de Dieu à l’état « brut ». Ils n’ont pas besoin de costume ni de cravate. Ils n’ont pas besoin de ressembler à une personne célèbre à la télé. Ils ont juste besoin d’un cœur brûlant, d’un esprit féroce, et de dire : « Je vais posséder la promesse ». Et ils l’obtiendront, au Nom de Jésus !
Notre équipe technique travaille lors de chaque campagne d’évangélisation, et accomplit un travail énorme et très difficile. Ces hommes ne sont pas des prédicateurs professionnels. Ce sont des cols bleus, des travailleurs manuels. Et puis-je être honnête avec vous ? Ils ne sont pas les plus attractifs. Ils n’ont pas l’air soigné, ne sentent pas toujours très bon car ils travaillent dur. Lorsque nous sommes assis pour un partage le dimanche pendant nos campagnes, nous formons un grand cercle. Ce sont tous ces hommes à l’aspect rude que Dieu utilise pour amener l’Évangile à des centaines de milliers de personnes.
Dieu est à la recherche de disciples comme les douze du début
Un jour, alors que nous étions assis là en formant ce grand cercle, j’ai eu une révélation. Je me suis penché vers Peter Vandenberg et j’ai dit : « Peter, je viens de réaliser quelque chose ! Voilà comment les disciples étaient. Ils ne venaient pas de l’université de Jérusalem. Ils étaient des pécheurs, des collecteurs de taxe, des hommes rustres. Et ils furent ceux que Jésus choisit. Je crois que Dieu est à la recherche de toute une génération de disciples comme les douze du début. Ils ne ressembleront pas à ce que nous pensons qu’ils devraient ressembler. Ils ne s’habilleront pas comme vous pensez qu’ils devraient s’habiller. Ils n’agiront pas comme vous pensez qu’ils devraient agir. Mais ils auront un cœur qui est à la recherche des promesses. Un cœur qui possède les promesses ».
L’Europe sera sauvée. Et le monde verra le salut de notre Dieu ! Puis-je vous dire quelque chose ? Lorsque je voyage en Europe, dans chaque endroit où je me rends, je rencontre des pasteurs et voici ce qu’ils me disent. Chaque fois. Ils disent : « Cette ville – mettez le nom que vous voulez – est une ville très difficile ». Puis ils disent : « Ce que tu fais à d’autres endroits, ne fonctionne pas ici ». Et vous savez ce qui arrive ensuite ? Nous sortons, et nous voyons que cela fonctionne. Lorsque je vois les visages de jeunes qui ont le feu dans leurs entrailles, je dis : « Non, cela n’est pas comme ces pasteurs me l’ont raconté. L’avenir de l’Europe est radieux ! ».
Êtes-vous prêt à saisir par la foi ?
Tout ce que Dieu recherche, ce sont quelques personnes qui sont assez humbles, assez folles pour avoir foi en Dieu et qui vont par la foi s’emparer de ces promesses, et les amener dans notre monde. Alors que vous lisez ceci maintenant, j’aimerais que cette question résonne dans votre cœur et votre âme, pour vous confronter à sa puissance et à sa simplicité : Êtes-vous prêt à aller par la foi et à vous emparer de ces promesses pour le salut de votre nation, de votre ville, de votre église, de votre famille ? Êtes-vous prêt ?
Si la réponse jaillit de votre cœur, alors arrêtez de faire ce que vous étiez en train de faire, et dites au Seigneur ce que vous avez sur le cœur. Soyez comme Ésaïe et dites : « Seigneur, me voici, choisis-moi, utilise-moi, envoie-moi ! J’irai, je prêcherai, je guérirai les malades, et ressusciterai les morts ! Seigneur, je prie que tu enlèves le cynisme, la critique, le doute et le scepticisme de mon cœur ».
Je crois qu’en disant « OUI ! » aux promesses de Dieu, Il fera grandir la foi en vous. Vous vous emparerez de la promesse, au Nom de Jésus. Je prie qu’un feu brûle si profondément au fond de vous qu’il consumera vos rêves, et vous fera verser des larmes, vous fera travailler, prier, donner et que vous irez. Pour l’amour de cette nation. Pour l’amour de cette génération. Nous possédons les promesses au Nom de Jésus.
Daniel Kolenda, évangéliste