Étude biblique
De l’eau en vin
Dans cette lettre, j’aimerais vous partager quelques pensées sur le premier miracle que Jésus a fait. Je suis sûr que cela vous bénira !
Mais avant de passer à cette étude, permettez-moi de vous informer rapidement de ce qui se passe chez CfaN. En ce moment, nos étudiants actuels du Bootcamp sont sur le terrain en Tanzanie, menant quotidiennement un nombre remarquable d’évangélisations de proximité. Il s’agit de leur voyage de phase pratique, au cours duquel ils mettent en œuvre tout ce qu’ils ont appris pendant leurs 3 mois d’étude au Bootcamp. En même temps, nos équipes d’organisation des campagnes se préparent pour les campagnes « Décapole », qui auront lieu en juin et à l’automne prochain ! Merci de nous entourer tous de vos prières – priez pour que les portes restent ouvertes, pour tous nos organisateurs et surtout pour les personnes qui entendront l’Évangile en Tanzanie. Merci pour votre soutien fidèle !
Afin que vous puissiez croire
C’est Jean qui a dit (au chapitre 21 de son Évangile) que si tous les exploits de Jésus avaient été enregistrés, le monde n’aurait pas assez de place pour tous les livres qui auraient été écrits. Il s’agit d’une observation importante de la part du « disciple que Jésus aimait », car l’Évangile de Jean n’est pas une collection d’histoires aléatoires. Chaque récit a été soigneusement sélectionné parmi une myriade de « candidat » parce qu’il exprime une leçon particulièrement profonde et appropriée – tous renforçant le thème central de Jean : « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20:31).
Il est également important de réaliser en lisant l’Évangile de Jean, que les histoires de Jean sont souvent plus complexes qu’il n’y parait. Jean utilise souvent une ancienne méthode d’enseignement rabbinique appelée « remez » (qui signifie « allusion »), dans laquelle l’enseignant « fait allusion » à quelque chose par le biais d’une histoire ou d’une allégorie, mais n’énonce pas explicitement son sens profond. Au lieu de cela, l’enseignant permet à l’étudiant de relier les points et d’avoir une révélation personnelle.
L’Évangile de Jean est plein de moments « de découvertes » et lorsque le Saint-Esprit illumine la Parole dans nos cœurs, des révélations commencent à se déverser de chaque page. J’ai traité de nombreux autres récits de cet Évangile dans d’autres endroits, mais ici nous allons étudier le premier des miracles de Jésus : la transformation de l’eau en vin lors des noces de Cana en Galilée, que l’on trouve au chapitre 2 de Jean.
Garder le meilleur pour la fin !
La transformation de l’eau en vin était le premier des miracles de Jésus et il eut un effet profond sur ceux qui Le connaissaient. Jean 2:11 dit que ce fut à cause de ce miracle que Ses disciples « crurent en lui ». Pour la plupart des gens, ce miracle aurait été considéré comme une démonstration de puissance et une révélation de l’identité messianique du Christ, mais ces disciples y verront plus tard une signification prophétique beaucoup plus profonde.
Dans les vieux jours de Jean, je suis sûr qu’il pensait souvent au « bon vieux temps » avec le Maitre. Il a probablement ressassé chaque miracle, chaque guérison et chaque enseignement de Jésus encore et encore dans son esprit. Pouvez-vous imaginer le désir ardent de son âme de toucher Jésus à nouveau, de poser sa tête sur Sa poitrine et de plonger son regard dans Ses yeux aimants ? Même dans son sommeil, les souvenirs ne le quittaient pas, déferlant dans son cœur nuit après nuit. Et lorsque ces rêves doux commençaient à s’évaporer avec la lumière de l’aube, sa seule consolation était la promesse de Son Sauveur béni : « Je suis avec toi tous les jours » (Matthieu 28:20).
Un jour, alors qu’il méditait sur le miracle des noces de Cana, ce furent les paroles du chef de la fête qui le frappèrent :
« Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin – ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien – il appela l’époux, et lui dit : ‘Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s'est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent’ » (Jean 2:9-10).
Se pourrait-il que le miracle de l’eau transformée en « bon vin » et gardée jusqu’à la fin soit le type et l’ombre d’un plus grand miracle et d’un meilleur vin ? Jean s’est peut-être souvenu du dernier repas où il était assis à côté de Jésus et a entendu des paroles mystérieuses prononcées par des lèvres sacrées lorsque Jésus a tendu un autre gobelet de vin et a dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » (Luc 22:20).
Les alliances bibliques étaient des alliances de sang. La première, conclue avec Abraham, exigeait le sang de moutons, de chèvres, de bétail et d’oiseaux. Or, alors que l’Ancienne Alliance atteignait son apogée, nous constatons qu’après avoir versé le sang des chèvres et des béliers, Dieu avait gardé le meilleur pour la fin. À Cana, l’eau est devenue du vin, mais en Jésus, la Parole s’est faite chair.
Tout comme les mariés de Cana avaient offert tout ce qu’ils avaient à leurs invités, l’être humain a offert tout ce qu’il avait à Dieu et, après que toutes les offrandes de l’homme à Dieu aient été pathétiquement insuffisantes, Dieu a offert ce qu’Il avait de mieux pour nous.
Jésus s’était rendu aux noces de Cana en tant qu’invité, mais c’est Lui qui a fini par être l’hôte ! Nous pouvons inviter Jésus à entrer dans notre vie, mais nous n’avons rien à Lui offrir. Il entre dans notre demeure délabrée et dresse une table pour nous. Il nous sert un banquet. Il nous donne ce qu’Il a de meilleur – Son propre corps et Son propre sang !
Son sang était non seulement le meilleur ... mais il était également le dernier ! Son sacrifice a été fait une fois pour toutes.
Aucun autre sacrifice
Lorsqu’un soldat est en train de mourir sur le champ de bataille, un brancardier lui administrera une forte dose de morphine. Le médicament ne le sauvera pas, mais il masquera la douleur et soulagera la souffrance.
De même, le sang des animaux ne pouvait jamais sauver et ne pouvait pas s’attaquer à la racine de la blessure fatale qu’est le péché. Ces sacrifices de l’ancienne alliance ne pouvaient masquer les symptômes du péché que pendant une courte période, mais chaque année, de nouveaux sacrifices devaient être offerts et un sang nouveau devait être versé.
Le sang de Jésus était d’une qualité totalement différente de tout sang jamais versé auparavant. Le sang de Jésus n’a pas seulement traité les symptômes du péché, il est allé à la racine même du problème. Le sang de Jésus n’était pas un remède superficiel pour une blessure superficielle. Il a pénétré au cœur de la condition humaine et est remonté jusqu’à Adam, inversant la malédiction et transformant la plus grande tragédie de l’histoire en la plus grande victoire.
Le maitre du festin dit : « Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ». Après que tous les autres vins eurent été servis et après qu’ils manquaient de tout, le « meilleur » vin fut enfin servi. Le meilleur a été gardé jusqu’à la fin. Je considère ce premier miracle de Jésus comme une préfiguration prophétique de ce que Jésus était venu faire. Les Juifs espéraient un Messie national qui déclencherait une révolution de type maccabéen. Jésus était venu pour donner Sa vie et verser Son sang.
Lorsque Jésus s’est assis lors du dernier repas et qu’Il a levé la coupe de vin de la Pâques, Il a dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ». Après que tout le sang des boucs, des agneaux et des oiseaux ait été versé et après qu’ils se soient montrés impuissants et n’aient pas été à la hauteur, alors Dieu lui-même est venu et a accompli un miracle : la Parole s’est faite chair.
Son corps a été brisé et Son sang a été versé une fois pour toutes. Son sang a fait ce qu’aucun autre sacrifice n’avait été capable de faire. Il y a assez de puissance dans une goutte du sang de Jésus pour laver tout péché, guérir toute maladie, briser toute malédiction sur tout être humain qui a jamais vécu ici-bas et dans toute l’Histoire !
Dieu a gardé le meilleur pour la fin !
Daniel Kolenda, évangéliste
(et l’équipe CfaN)
P.S. : Envoyer plus de 100 personnes en Afrique de l’Est, les héberger et organiser les évangélisations de proximité signifie que nous sommes sollicités à tous les niveaux – logistiques et financiers. Nous avons vraiment besoin de votre aide en ce moment, alors si vous le pouvez, merci d’investir dans ce ministère en ce moment crucial.