Étude biblique
Comment Dieu fait l’impossible ?
Des milliers de personnes nourries par le piquenique d’un seul garçon ! Le plus grand miracle du Christ sur le monde naturel. C’était une manifestation divine avec un message d’espoir dynamique pour nous tous. Jésus a pris cinq pains d’orge et deux poissons et a satisfait la faim de plus de cinq mille hommes, plus un nombre inconnu de femmes et d’enfants. Si l’on laisse de côté le ministère de guérison de Jésus, il s’agit sans aucun doute de Son miracle le plus grand et le plus impressionnant. L’événement est si important qu’il est décrit dans les quatre Évangiles.
Omnipotence et réponse humaine
Voyant les foules se rassembler, Jésus demanda à Philippe : « Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger ? » (Jean 6:5). Philippe n’était qu’un homme ordinaire, un disciple de Jésus. Le fait de se voir poser cette question par le Maitre Lui-même mit le pauvre homme dans l’embarras. Comme Philippe venait de cette région, il connaissait probablement le chemin vers de nombreux boulangers. Ce qui le préoccupait, ce n’était pas de savoir où ils pouvaient acheter du pain, mais avec quoi ils pouvaient l’acheter. Sa réponse concernait l’argent liquide. Huit mois de salaire ne suffiraient pas à acheter de la nourriture pour une telle foule, dit-il.
En fait, Jésus mettait Philippe à l’épreuve « car il savait lui-même ce qu’il ferait » (Jean 6:6). Philippe avait-t-il manqué ce petit mot, « nous » ? La question de Jésus avait été « Où achèterons-nous des pains ? » – et non « Où achèteras-tu du pain ? ». Il n’attendait pas de Philippe qu’il fasse tout ; Il partageait le problème et les responsabilités qui l’accompagnaient. Pour tous ceux d’entre nous qui servent le Seigneur, le mot « nous » devrait être écrit en grosses lettres sur notre tableau d’affichage mental comme base de tout ce que nous entreprenons.
Jésus a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Est-ce un avertissement ? L’intention était-elle de nous rendre anxieux ? Sommes-nous censés lutter dans la prière pendant des heures pour être sûrs qu’Il est avec nous ? Il est certain que si nous ne pouvons rien faire sans Lui, Il veillera à ne pas nous laisser nous débrouiller seuls. Son œuvre et Sa gloire sont trop importantes pour dépendre du fait que nous sentons ou non Sa présence. Il ne se croiserait jamais les bras pendant que nous nous débattons dans une tâche qui dépasse nos capacités ou que nous implorons Son aide. Sa promesse est la suivante : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).
L’omnipotence a besoin de main-d’œuvre
Jésus n’a pas produit du pain à partir de rien. Il a commencé avec une petite quantité, fournie par un garçon. Réfléchissez-y un instant : cinq mille hommes, plus des mères avec leurs enfants, avaient suivi Jésus. Pourtant, les disciples ne trouvèrent qu’un seul garçon qui leur a donné du pain. C’est grâce à ce garçon que le plus grand miracle sur la nature depuis la création a pu avoir lieu.
Si d’autres avaient apporté quelque chose à manger, ils l’avaient gardé pour eux. Imaginez ce qu’ils durent ressentir lorsque les disciples leur ont donné du pain et du poisson provenant du casse-croute emballé du garçon. Jésus aurait pu utiliser leurs sandwichs, mais ils laissèrent passer l’occasion – non pas l’opportunité d’une vie, mais de tous les temps.
Les donateurs ne sont jamais à court. Dieu ne fait pas de chèques ou ne laisse pas tomber d’argent liquide des fenêtres du ciel. Il a déjà mis tout ce dont nous avons besoin sur cette terre et nous a donné la capacité d’acquérir des richesses. Dieu compte sur nous pour réaliser Son plan et Ses objectifs. Il donne pour que nous puissions donner, démontrant ainsi que nous sommes dignes de confiance, afin de réaliser Sa volonté et Ses objectifs. Nous devons être des agents de la providence. Les besoins physiques ou matériels ne peuvent être satisfaits que par nous. En d’autres termes, Son plan consiste à ce que nous coopérions avec Lui, avec Ses soins providentiels. Si, comme le garçon de Galilée, nous n’avons que peu à donner, nous ne devons pas nous inquiéter : le Seigneur peut faire beaucoup avec peu. Avec ce que nous donnons, le Seigneur peut faire ce que nous ne pourrions jamais faire.
L’omnipotence requiert l’action humaine
Jésus pouvait multiplier les pains et les poissons, mais seulement entre les mains de Ses disciples. Pouvons-nous imaginer la scène ? Jésus prend les cinq pains d’orge et rend grâce. Il remercie Dieu pour ce qu’Il savait être une provision pour la multitude.
Pendant ce temps, Jésus avait tout organisé. Tout le monde devait d’abord s’asseoir par groupes de cinquante environ. Cela signifie qu’au moment de servir le repas, il n’y aurait pas de bousculade, ni de poussée, et que les femmes et les enfants ne seraient pas écartés du chemin par un coup de coude. Jésus fait des miracles, mais il y a derrière tout cela un raisonnement calme et sans hâte.
Regardez ce qui se passa ensuite ! Jésus ne fit pas un énorme tas de pain et de poisson pour que les gens puissent se servir. Il n’avait que cinq pains et deux petits poissons dans les mains. Il a rompu les pains, en a donné un ou deux morceaux à chacun des douze disciples, et leur a dit d’aller vers les groupes de personnes assises sur l’herbe. Remarquez que Jésus n’a pas multiplié la nourriture, puis donné à chaque disciple de quoi en nourrir cinquante. Il n’a donné aux disciples qu’un ou deux morceaux chacun, et non un panier plein.
Le secret pour faire l’impossible
Comme les autres, Pierre reçut une poignée de nourriture. Il la regarda et regarda les cinquante personnes qui se trouvaient à dix pas. Il secoua la tête, perplexe et consterné. Jésus voulait-Il vraiment qu’il partage une poignée de pain avec cinquante personnes ? Il fit un pas et s’arrêta, pensant que c’était trop ridicule même pour commencer. Il se retourna et vit que Jésus souriait, confiant et rassurant. Soudain, il saisit l’intention de Jésus ; c’était comme si le Maitre lui disait : « Va ! Va ! Va ! ». Le premier groupe n’était qu’à dix pas, mais ces pas nécessitaient de la foi. Lorsque Pierre regarda Jésus, la foi l’inonda. C’est le secret pour accomplir l’impossible : « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:2).
Beaucoup ont été appelés et envoyés, mais ils regardent leurs maigres ressources et leurs capacités limitées, et ne font jamais ces pas de foi. Avec le peu qu’ils ont, comment cela pourrait-il être autre chose qu’une tâche sans espoir ? Ils optent donc pour une vie de routine et oublient de regarder Jésus. Lorsque chaque disciple au bord de la mer de Galilée a regardé son Maitre et a pris des mesures pour faire ce qui semblait insensé et impossible, le miracle a commencé à se produire. Voilà ce qu’est la foi chrétienne : garder les yeux fixés sur Jésus.
Pierre s’approcha du premier homme, se demandant ce que Jésus voulait qu’il fasse. Le Maitre n’avait rien expliqué au sujet d’une multiplication miraculeuse. Le pauvre Pierre a donc fait la seule chose qu’il pouvait faire : il a rompu un ou deux morceaux de pain et les a offerts à l’un des membres du groupe qui attendait. L’homme affamé ne s’arrêta pas pour réfléchir ; il prit la nourriture, la mit dans sa bouche, puis leva les yeux pour en avoir plus et ... il y en avait plus ! Il en est toujours ainsi. Si nous faisons ce que Dieu nous dit, Il est toujours à la hauteur de Sa réputation.
Jésus est là où l'impossible commence
Le cœur de Pierre bondit d’étonnement et de joie devant ce qui se passait entre ses mains. Il savait qu’il n’était pas la source d’une telle puissance, mais que Jésus l’était. Le Créateur était à l’œuvre à travers les mains d’un simple être humain. Jésus est le point de départ de l’impossible. Il suffit d’être avec Lui pour le voir se réaliser. Le cœur des disciples se mit à battre la chamade. Bientôt, André, Philippe, Jean et tous les autres couraient, sautaient et servaient avec empressement. Ils se tenaient debout dans chaque groupe et continuaient à rompre le pain et à distribuer les poissons. La nourriture devint bientôt un grand tas, et les gens se la passaient. Il ne s’agissait pas d’un repas minimaliste ; les gens avaient beaucoup à manger, car l’abondance est la marque de Dieu. Avec Jésus, il y a toujours assez et en abondance.
Pensez donc à ce que cela signifie pour nous ! Les disciples ont osé faire quelque chose qui semblait ridiculement impossible. Ils auraient pu rester aux côtés de Jésus sans rien faire, ou prier pour qu’Il fasse quelque chose, d’une manière ou d’une autre. Cela aurait été tellement naturel. Les gens prient pour que le Seigneur travaille alors que ce qu’Il veut, c’est que nous travaillions. À quoi bon aller à une réunion de prière après l’autre pour prier pour la puissance si vous ne faites jamais rien qui ait besoin de puissance ? À quoi bon passer vingt-quatre heures par jour en prière si vos prières sont imprégnées de désobéissance et d’incrédulité ? Nous pouvons céder trop facilement à la peur de l’échec, la tentation constante du diable. Nous essayons d’être logiques avec le petit morceau de pain que nous avons. Malheureusement, cela ne nous mènera pas très loin ; la foi ne vient pas par la logique. Il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme universitaire en théologie pour croire. L’omnipotence ne passe que par les mains qui distribuent le pain. L’obéissance est le véhicule qui transporte les croyants – même les plus timides – dans la zone des miracles.
Ce jour-là, il y a longtemps, un garçon inconnu, un individu qui ne fit rien de plus étonnant que de laisser Jésus prendre son repas, fut l’élément vital du plus grand miracle jamais réalisé. Beaucoup de gens lisent des comptes-rendus sur des hommes et des femmes qui ont eu des expériences merveilleuses avec Dieu et referment le livre avec l’impression d’être eux-mêmes des bons à rien. Mais Dieu ne recherche pas les personnes grandes et célèbres ; Il a simplement besoin de gens qui croient et qui vont. Jésus a dit : « Ces signes suivront ceux qui croient » (Marc 16:17) – pas ceux qui ont un don spécial. Le garçon avec son simple casse-croute aurait pu laisser quelqu’un de plus responsable renoncer à sa nourriture, peut-être un père avec un grand pique-nique pour sa famille. Mais Jésus n’avait besoin que de la coopération du garçon.
Dieu demande l’impossible
Donnons-Lui tout ce que nous avons et Il peut faire tout ce qu’Il veut. Une miette dans les mains de Jésus se transforme en plus de pain que tous les boulangers du monde ne peuvent en faire. Cette simple vérité éclate comme un défi pour nous aujourd’hui. Dieu ne nous demande pas de faire le possible ; c’est ce que nous faisons toujours. Dieu demande l’impossible.
Il dit : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48). Notre appel est d’être des enfants de Dieu, d’aimer comme Il a aimé, de donner comme Il a donné, et de faire ce qu’Il a fait. Les paramètres sont infinis. Il nous appelle à sortir du naturel pour entrer dans le surnaturel, à Le suivre au-delà du banal et de l’ordinaire, au-delà de nos propres limites, pour exceller. Si nous sommes prêts à coopérer, Il rend la chose possible. Il baptise dans l’Esprit Saint et la puissance. Les religions du monde visent à générer le calme de l’esprit, mais Jésus donne une paix qui n’est pas de ce monde. La Sienne n’est pas la paix que l’on trouve dans un cimetière, mais une paix en action, une paix dotée d’une dynamo cachée.
Un jour, dans un coin d’Israël, une foule affamée fut nourrie, et les disciples de Jésus eurent un aperçu de la suffisance céleste. Mais la croix répond à tous les besoins connus de l’homme. Par la foi en Jésus Christ, nous héritons de tout ce que Son acte puissant a englobé, de toute bénédiction et de tout bénéfice pour cette vie et la suivante, transférés en nous par le Saint-Esprit. Dans la Parole de Dieu, en Galilée et à la croix, nous voyons qui est vraiment Jésus, et nous sommes inspirés par la vision de ce que nous pouvons être.
LEVEZ-VOUS, HOMMES ET FEMMES DE DIEU, ET FAITES CE PAS DE FOI !