Une merveilleuse promesse pour vous
Avoir suffisamment en toutes choses et en tout temps !
2 Corinthiens 9:7-8 :
« Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre ».
Quelle merveilleuse promesse ! Dieu nous garantit clairement qu’Il pourvoira à tous nos besoins et nous bénira. Il s’est engagé Lui-même à pourvoir à tout ce dont nous avons besoin - et c’est une parole vraiment encourageante dans des périodes financières difficiles. C’est un verset qui vaut la peine d’être mémorisé, proclamé et cru.
Vous voyez, dans ce passage, Paul médite sur la promesse que Dieu fit à Israël dans l’Ancien Testament. Le Seigneur dit qu’Il amènerait Son peuple dans leur propre pays, prendrait soin d’eux et les bénirait abondamment.
- La pluie se déverserait sur la terre dans la bonne saison.
- Les récoltes et le bétail augmenteraient avec force.
- Le travail aurait du succès et les stocks ne s’épuiseraient pas.
- Le peuple de Dieu n’emprunterait aucune somme d’argent aux nations ; ce sont les nations qui lui emprunteraient.
- Toutes ces bénédictions montreraient aux nations que le dieu d’Israël était Dieu.
La même chose est vraie pour nous aujourd’hui. Mais Ses promesses avaient des conditions : « Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 28 :2). L’alliance de Dieu comprenait un contrat d’amour. Il bénirait Son peuple s’il restait loyal envers Lui et marchait dans Ses voies. Dans un autre passage, nous trouvons qu’une de ces conditions était de prendre soin des pauvres :
« Donne-lui, et que ton cœur ne lui donne point à regret ; car, à cause de cela, l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises » (Deutéronome 15:10).
La même condition se cache derrière le message de Paul à l’église de Corinthe. Un an avant de leur écrire, ils commencèrent à préparer une offrande pour les croyants de Jérusalem qui souffraient d’une pauvreté terrible. Mais les efforts déployés par l’église s’enlisèrent - alors Paul écrivit pour relancer l’initiative. Il voulait leur donner une chance de s’acquitter de leur promesse, d’aider les pauvres, de prouver leur engagement envers l’Évangile, de glorifier Dieu et de trouver grâce. Il leur rappela un thème qui coule comme un fleuve à travers tout l’Ancien Testament jusque dans le Nouveau Testament :
« Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d’après la justice. Il fait des largesses, il donne aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais ; Sa tête s'élève avec gloire » (Psaumes 112:5 et 9).
Donner aux pauvres est considéré dans les Écritures comme un acte de justice - une œuvre honorable que le Ciel n’oubliera jamais. Il y a une place toute spéciale dans le cœur de Dieu pour les chrétiens qui soutiennent les nécessiteux. Voilà pourquoi, Il donne de la grâce à ceux qui font grâce. Ils ne manqueront de rien et seront à même de continuer d’aider les autres.
Sa promesse de pourvoir pour nous ne nous a pas été donnée pour faire de nous des consommateurs qui ne font que recevoir. Son objectif est de nous enseigner « la grâce de donner » - c’est-à-dire qu’il vaut mieux donner que recevoir. Dieu pourvoit à tous nos besoins alors que nous vivons pour bénir d’autres.
En d'autres termes, nous sommes bénis pour être une bénédiction.
Paul offre quatre actes de sagesse dans ce passage qui libère la grâce de Dieu envers nous.
Premièrement - tenir sa parole : Paul dit aux Corinthiens de donner comme ils avaient décidé dans leur cœur de le faire un an auparavant. Pareillement, nous devrions donner suite à toute résolution que nous avons prise pour aider d’autres dans le besoin.
Deuxièmement - avoir du plaisir à donner : Paul ne désirait pas seulement que les Corinthiens tiennent leur promesse de donner. Il voulait également raviver leurs sentiments originels de joie à donner. Donner à contrecœur n’est pas vraiment donner. Mais donner avec joie met nos dons en feu et en fait des sacrifices agréables à Dieu.
Troisièmement - croire en Dieu : Les limites de nos comptes bancaires ou de notre économie nationale ne limitent pas la puissance de Dieu pour pourvoir à nos besoins. Paul dit que Dieu est en mesure de libérer Son énorme grâce à notre égard - « toute » grâce, « toute » suffisance, à « tout » moment.
Quatrièmement - donner pour donner, non pour recevoir : N’oubliez pas que l’objectif de Dieu en pourvoyant pour à tous nos besoins est que nous « abondions en toute bonne œuvre ». La grâce de donner est comme le cycle des sources naturelles. Les pluies se déversent pour que les sources puissent couler. Dieu fait couler avec abondance Sa grâce sur nous afin que nous soyons des sources de bénédictions pour d’autres. Gardez ce flot en mouvement. Restez dans la grâce de donner.
Regardez la Mer Morte ou toute autre eau stagnante qui ne peut s’écouler. Des eaux saines ont besoin de s’écouler constamment, de donner et de recevoir. La seule eau qui est néfaste pour vous est l’eau qui ne fait que recevoir. Elle devient stagnante et n’a aucun mouvement. La même chose est vraie pour les personnes. Les gens les plus heureux sur terre ne sont pas ceux qui sans arrêt prennent mais ceux qui donnent. Ils ont la tendance d’être des gens qui tout aussi bien donnent que reçoivent. Ce concept dans son intégralité repose insidieusement dans la texture de la vie elle-même. Pensez à une plante dans un pot non troué. Si vous n’arrêtez pas de l’arroser (sans les trous nécessaires à un bon drainage), la plante sera gorgée d’eau et pourrira.
Si vous le voyez avec la perspective de l’économie de Dieu et de Son éternité, vous réalisez que seule la Parole de Dieu et les gens durent éternellement… - et nous avons tous besoin de développer une vue à long-terme saine lorsqu’il est question de donner.
Le plus grand besoin des gens est de découvrir et d’expérimenter le pardon, l’amour et la puissance de Jésus Christ.
Ainsi, l’ultime investissement que nous pouvons faire est de donner financièrement pour aider à communiquer la Parole de Dieu à autant de personnes que possible. C’est notre passion dévorante et le mandat que Dieu nous a donné.
Chaque fois que vous faites un don pour faire avancer l’Évangile de Jésus Christ vers des gens qui ont désespérément besoin de l’entendre, y compris les « pauvres » en Afrique, vous agissez dans le flot abondant de la « grâce merveilleuse de donner » de Dieu. Ceci est le cœur même de Dieu et quelque chose de vraiment extraordinaire pour vous également.
Ensemble avec vous, je suis si reconnaissant pour la « Grâce de donner » qui vient de Dieu.
Bien à vous,
Daniel Kolenda, évangéliste