Un message important de Peter Vandenberg
Dernier message
Serez-vous à nos côtés pour Brazzaville ?
Avec notre équipe de retour à la maison, chacun étant sain et sauf et les camions qui attendent à Brazzaville pour la grande campagne d’évangélisation du 9 au 12 août, notre blog de voyage prend fin. Merci beaucoup de rester à nos cotés, de prier pour l’équipe dans tous ses aléas et d’envoyer vos mots d’encouragement. Nous vous apprécions. Veuillez prendre un moment pour regarder cette courte vidéo de Peter Vandenberg, vice-président de CfaN, où il nous rappelle le but de tout ce dur labeur et de cette endurance - amener l’Afrique à Jésus !
Jour 36
Nous sommes arrivés à Brazzaville
Gloire au Seigneur ! Cela nous remplit d’une grande joie de pouvoir dire que nous avons franchi la ligne d’arrivée et que nous sommes enfin arrivés à Brazzaville. Comme nous l’avions espéré hier, nous nous sommes rapidement mis en route sur la belle route goudronnée et nous avons pu faire beaucoup de kilomètres. Notre escorte a continué de faire son excellent travail en nous faisant passer sans grande difficulté les barrages routiers. Environ à 100km de Brazzaville, la route s’est soudain sérieusement détériorée et nous nous sommes retrouvés à faire du 20 km à l’heure. C’était dur de rouler si lentement en étant si près du but. Mais rien ne pouvait stopper notre bonne humeur et nous sommes arrivés à la périphérie de Brazzaville au coucher du soleil. Il y a une interdiction de rouler dans la ville à partir de 22h, donc nous avons stationné les camions et nous sommes partis avec notre véhicule de soutien pour nous enregistrer dans notre hôtel jusqu’à ce que le couvre-feu soit levé.
Quel bon sentiment d’entrer dans cette ville après avoir si longtemps cherché à l’atteindre. Ce matin, nous avons été salués par la vue incroyable du fleuve Congo. Quel tableau ! Cela rappelle un littoral en raison de son immensité, avec la ville de Kinshasa à peine visible de l’autre côté. Nos dernières tâches étaient de stationner les camions ensemble, de réparer les pneus dans la ville et de décharger tous nos bagages personnels. Avec ce dernier travail accompli, tout ce qui nous restait à faire était de se dire au revoir en se préparant à quitter le pays sur différents vols vers des destinations différentes, nos mémoires imprégnées d’une expérience que nous n’oublierons pas de sitôt. Quelle épopée fut ce voyage ! Un grand merci du fond de nos cœurs à tous nos partenaires précieux qui ont prié pour nous, nous ont encouragés et nous ont donné la force de continuer au milieu de ce défi énorme. Cela a été un privilège de partager cette expérience avec vous.
Jour 36
Impressions
Jour 34
Rouler à travers le Congo – presque arrivés !
Après un travail acharné, notre convoi s’est remis en route pour Brazzaville. Un arrêt de deux heures à Ouesso pour remplir tous les camions, était vraiment une tâche bénie. Notre escorte maintenant se compose d’un pasteur local qui travaille dur, d’un homme des douanes congolaises et d’un gendarme bien bâti avec un sourire comme le soleil. Ils facilitent notre passage à travers les barrages routiers et notre progression pour la journée a été un record de 350km. Chacun, y compris Wini, est certain que nous arriverons à Brazzaville demain, avec encore 450 km devant nous. Notre long voyage laborieux touche à sa fin, et bien que nous soyons tous exténués et que nous ayons l’ennui de la maison, il y a un sentiment croissant d’accomplissement parmi nous.
Jour 33
Nous vous reverrons à Brazzaville !
Notre temps dans la belle ville d’Ouesso a été une vraie odyssée. Alors que nous attendions que nos papiers soient mis en règle, nous avons eu l’occasion de vraiment apprendre à nous connaitre les uns les autres. Nous avons passé notre temps à jouer au foot et à apprendre à connaitre les gens locaux ! Avec joie, nous avons ensuite appris que nous avions la permission de continuer notre voyage pour Brazzaville, et donc, nous prions que le prochain blog que vous recevrez de notre part viendra de là-bas. La connexion à Internet est discontinue ici ; c’est vraiment un fait curieux de la vie moderne de voir combien nous nous sentons isolés sans elle. C’est dans des moments comme ceux-là que vous expérimentez la vraie valeur de la communion fraternelle, lorsque mutuellement nous nous soutenons les uns les autres. Cette équipe CfaN est faite d’or solide. Chacun est conscient que nous partagerons des liens pour le reste de notre vie après avoir accompli cette mission. Nous serons également de meilleurs joueurs de foot après les heures d’exercices que nous avons eues ! Merci de ne pas nous oublier dans la prière pour ce dernier tronçon crucial de notre voyage.
Jour 31
De retour sur l’asphalte – encore 800 km à faire
Nous avons pris la route à 4h30 ce matin et nous étions tous de bonne humeur car nous savons qu’il y aura une route goudronnée jusqu’à Brazzaville, c’est-à-dire sur un peu plus de 800 km. Lorsque nous sommes arrivés sur l’embranchement très important en direction de Brazzaville, notre escorte de douane a tourné dans la direction opposée, vers Ouesso. La mauvaise humeur dans notre véhicule était tangible car ces kilomètres dans la mauvaise direction nous faisaient perdre du temps. Puis, nous avons appris que nous devions régler les formalités de douane aux quartiers généraux des douanes pour la région, c’est-à-dire à Ouesso. C’est une belle ville sur les rives d’un grand fleuve où les gens viennent voir des gorilles en liberté, la jungle et ses bruits tout autour. Nous avons stationné les camions sur le complexe des douanes et avons commencé à faire ce que nous faisons toujours lorsque nous nous arrêtons … la maintenance des camions. Ces véhicules magnifiques dépendent du soin constant de l’équipe, et des pièces usées sont remplacées régulièrement. La nouvelle arriva de nos agents des douanes que nous devrons rester ici pour quelques jours, et ceci est une opportunité parfaite pour mettre nos camions « en pleine forme » pour ce dernier tronçon. Il reste 820 km à faire et chacun a cet objectif devant les yeux ; nous reconnaissons que notre voyage ensemble prendra bientôt fin. C’est tout aussi encourageant que triste pour cette équipe soudée.
Jour 31
Impressions
Jour 29
Glissade et patinage dans la boue
Ces deux derniers jours, nous sommes arrivés dans la jungle ; un grand moment ! Rien ne peut vous préparer à la pure majesté et à la grandeur impressionnante de la forêt tropicale africaine. Nous avons trouvé notre chemin au travers de routes étroites bordées de broussailles qui frottaient nos véhicules et nos yeux et nos bouches étaient grands ouverts. Une brève averse a plaqué la poussière sur la route, ce qui nous a beaucoup réjouis jusqu’à ce que cela devienne évident que nous avions maintenant une pellicule de boue sur la route qui se transformait en patinoire. Les camions patinaient dans toutes les directions et les gars ont fait un travail remarquable pour éviter la catastrophe à plusieurs reprises. Nous avons dû utiliser le treuil seulement une fois pour tirer le camion à deux roues motrices et nous avons eu un moment le souffle coupé lorsque Gary a évité de justesse que son camion se mette en portefeuille.
Vers l’après-midi, la route a séché, puis nous avons décidé d’atteindre la frontière coûte que coûte. Nous avons fait sur cette terrible route de lents mais constants progrès, à la moyenne de 20 km par heure. Nous sommes finalement arrivés à la frontière vers 3h30 du matin et nous sommes allés immédiatement nous coucher. Le lendemain, à son ouverture à 8h30, le poste de frontière devint une ruche bourdonnante. Grâce à l’immense aide que nous avons reçue d’un pasteur local, nous avons passé la frontière du côté du Cameroun en un temps record. Vers midi, nous étions de retour sur une route en très mauvais état à travers la jungle. Heureusement, il n’a pas plu et nous n’avions pas de boue. Sur cette route, s’il avait plu, nous aurions été bloqués pendant des jours à attendre qu’elle sèche, et nous sommes passés devant quelques camions qui étaient bloqués dans de profonds ravins. Après 30km, la route s’améliora. Certaines sections étaient même déjà goudronnées et nous ne pouvions pas en croire nos yeux de voir que nous faisions d’excellents progrès. Après 100km, la route devint une merveilleuse route continuellement goudronnée et nous volions ! Plus que 800 km jusqu’à Brazzaville !
Jour 29
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Jour 27
En direction de la jungle profonde
Nous nous sommes réveillés ce matin sur notre camp au bord de la route où on nous avait arrêtés hier soir. Le pasteur qui nous accompagnait est retourné à Yaoundé pour obtenir davantage de papiers pour pouvoir continuer notre voyage. Bien que c’était un peu frustrant d’être à nouveau arrêtés juste après avoir quitté Yaoundé, il règne une bonne humeur générale dans l’équipe car nous savons qu’il s’agit d’un petit obstacle et que c’est tout simplement merveilleux d’être à nouveau en route. Pendant notre attente, nous avons passé le temps à préparer des câbles. Nous allons avoir besoin de gros câbles en acier pour tirer les camions de la boue lorsque nous arriverons dans la jungle. Les routes dans cette partie du pays ne sont pas goudronnées, ni même couvertes de gravier. Elles sont recouvertes de poussière pure et simple qui se transforme lorsqu’il pleut, en marécage profond et collant. Or il pleut chaque jour !
Nos papiers sont arrivés vers midi et nous nous sommes remis en route. Nous avons fait de grands progrès cet après-midi, bien que nous ayons été retenus par un problème mécanique sur l’un des camions. Après avoir attendu que les pluies diluviennes de l’après-midi s’atténuent, les gars ont résolu le problème très rapidement et nous étions de nouveau en route. À la fin de la journée, nous avions fait 120 km, ce qui peut vous paraître peu mais qui nous a beaucoup réjouis !
Jour 27
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Jour 26
Nous sommes de nouveau en route pour le Congo !
Ce matin, nous avons été accueillis par la nouvelle qu’il était fort probable que nous reprenions la route aujourd’hui. L’équipe était très excitée de continuer à nouveau le voyage, car chaque kilomètre en direction de Brazzaville est un kilomètre qui nous rapproche de nos familles respectives et de nos bien-aimés. Plusieurs contrôles et préparations ont été faits sur les camions, les tentes ont été démontées et les bagages faits, les détritus brûlés et la nourriture empaquetée. Aux alentours du repas de midi, Wini est arrivé et nous a annoncé que nous nous remettrions en route dans une heure ou deux. Donc, tout le monde s’est mis au pas et a attendu l’ordre si important du capitaine : « En route ! ». Alors que l’après-midi avançait, un léger abattement s’installa toutefois car cela ressemblait de plus en plus à un faux départ. Néanmoins, comme un coup de tonnerre qui vous sort de la torpeur d’une petite sieste l’après-midi, l’ordre : « en route ! » résonna et tout le monde était sur le pont ! Nous avons rangé les camions et avons roulé droit vers la circulation à l’heure de pointe de l’après-midi. Mais même cela était un plaisir. Nous étions si heureux de rouler. Nous n’avons peut-être pas fait beaucoup de route aujourd’hui, mais nous sommes de retour sur le chemin du Congo, et le moral est au plus haut. Merci mille fois pour vos prières fidèles et merci de continuer de prier pour la faveur de Dieu, pour notre protection et pour de bonnes conditions de route.
Jour 24
Signés, scellés et prêts à partir
Des douaniers sont venus aujourd’hui et ont inspecté de fond en comble notre chargement, puis ils nous ont donné le feu vert. Cela veut dire que nous avons toutes les raisons de croire que nous continuerons non seulement notre voyage demain mais que nous poursuivrons notre route sans entrave pour traverser le pays. Nous les avons tous observés en retenant notre souffle alors qu’ils faisaient leur travail, et Wini, notre capitaine a tout le temps gardé son sang-froid. Il y a eu un soupir de soulagement presque palpable lorsque la tâche fut terminée et nous nous sommes calmés en retournant dans le quotidien de la préparation en commun du diner ; la perspective de continuer bientôt notre voyage nous excitait tous. Tout ce qui manque pour demain est la prolongation de nos visas, et ensuite, nous voilà de nouveau en route !!!
Jour 23
Encore dans l’attente à Yaoundé
Nous avons eu tant de retards jusqu’à maintenant. Nous sommes restés au Cameroun depuis si longtemps que nos visas ont dû être prolongés ; c’est ce que Winfried essaie de régler pour nous. Nous espérons tous et prions pour une bonne issue afin que nous puissions reprendre la route vers le Congo mardi. Entre-temps, nous sommes devenus des clients fidèles sur la route des vendeurs locaux, et je pense que nous leur manquerons après notre départ ! Nous avons fêté l’anniversaire de Vincent ce weekend en chantant à cœur joie et en faisant de nombreuses blagues sur son âge avancé. Cela nous a tous aidé à garder le moral. Merci de prier pour nous aussi souvent que vous pensez à nous, pour une percée afin que nous puissions terminer notre voyage et amener les camions à bon port à Brazzaville.
Avec un cœur lourd
La campagne prévue à Brazzaville est reportée
C’est le cœur lourd que nous devons vous informer que des circonstances indépendantes de notre volonté nous obligent à reporter la campagne d’évangélisation à venir prévue à Brazzaville, dans la République du Congo.
Ceci est dû au fait que notre convoi de 4 camions de 18 roues chacun, transportant tout l’équipement pour l’événement sur 3 300 km a dû passer dans une zone de troubles civils et les forces militaires là-bas ont mis en place de nombreuses mesures de sécurité qui ont occasionné des semaines de retard. Le convoi a maintenant passé la zone sans danger mais il reste encore 1 600 km à faire et ils n’arriveront pas à temps pour l’événement.
Merci de prier avec nous pour le reste de leur voyage à Brazzaville, en République du Congo où les camions seront stationnés en préparation de la nouvelle campagne d’évangélisation dont la date sera bientôt communiquée.
Bien à vous dans la moisson,
Daniel Kolenda, évangéliste
Ainsi que toute l’équipe du ministère CfaN
Jour 20
Faire connaissance de Lawrence Boafo
Depuis que nous sommes « cloués » ici, c’est à dire depuis quelques jours, il y a comme une routine qui s’installe et étrangement, cela nous réconforte – une bonne tasse de thé le matin d’un marchand ambulant, puis le pain frais de la boulangère avec une baguette pour notre petit-déjeuner. Il y a de bonnes chances que nous puissions nous remettre en route demain et nous prierons tous lorsque Winfried ira parler aux autorités. Maintenant que la campagne a été repoussée, nous avons hâte d’arriver à Brazzaville, de mettre les camions dans un entrepôt et de retourner dans nos familles respectives. En ce moment, nos proches nous manquent beaucoup et la perspective de rentrer à la maison est une grande motivation pour nous tous. Comme cela pourrait être le dernier temps mort avant longtemps, j’ai pris quelques instants pour vous présenter Lawrence Boafo, l’un des plus anciens membres de l’équipe technique CfaN.
Jour 19
Nous avons encore à faire une tâche cruciale !
Chacun, à sa manière, fait face à la nouvelle de l’ajournement de la campagne de Brazzaville, et l’équipe essaie de se remonter le moral en ayant de l’humour les uns avec les autres et une foi commune. Nous avons encore une tâche à accomplir, et c’est de conduire ces camions au Congo pour la prochaine campagne d’évangélisation. Nous ne nous laissons pas décourager. Merci de continuer de prier pour nous. Nous avons encore un long voyage devant nous.
Nous campons encore à Yaoundé jusqu’à l’arrivée de l’ensemble des documents. J’ai personnellement eu une expérience très désagréable avec une noix de coco pourrie, ce qui m’a appris à les sentir avant de les gouter ! Après quelques heures très drôles à remplir les réservoirs d’eau, certains d’entre nous se sont décidés à aller faire des achats alimentaires, et la vue de six hommes sur deux petites motos était impayable. Nous avons ensuite cuisiné un repas de fête sur notre feu de camp, aidé par de l’air comprimé venant de l’un des camions. Ces gars ont déjà fait cela dans le passé, et cela marche. Le partage d’histoires et le badinage général pendant le souper est vraiment un privilège. Alors que la nuit tombait, nous avons monté les tentes, juste à temps pour se protéger du déluge quotidien des sons et des images de cette ville incroyable tout autour de nous, qui se préparait.
Jour 19
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Jour 18
Une douche chaude, c’est merveilleux !
Hier soir, après être enfin arrivés dans la ville, nous avons eu la joie de prendre notre première douche chaude depuis 8 jours. Je me permets de dire qu’un groupe d’hommes dans les tropiques a une odeur bien désagréable, sans eau courante depuis si longtemps ! Nous nous sommes réveillés frais et propres, accueillis par les sons bruyants de la capitale du Cameroun, Yaoundé. Nous nous sommes affairés à laver du linge (beaucoup de linge !) et à des travaux de maintenance en attendant que les papiers soient faits pour que nous puissions continuer. Ces retards interminables sont très préoccupants, et un sentiment d’inquiétude commence à grandir en nous ; nous sera-t-il possible d’arriver à temps pour la campagne à Brazzaville ? Nous savons que tout est entre les mains du Seigneur et nous vous demandons de prier sans cesse pour nous. Un orage torrentiel dans l’après-midi a été un soulagement bienvenu pour nous protéger de la chaleur omniprésente et j’ai filmé quelques gars alors qu’ils préparaient un repas typique de la région avec des aliments frais et locaux.
Jour 18
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Jour 17
Crevaisons et crissements de pneus
Quelle joie de se lever frais et dispos tôt ce matin, et de rouler sans rien qui nous arrête. Le convoi n’a pas été stoppé. Nous avions beaucoup de route à faire, et toute l’équipe dès notre départ avait la conviction que nous allions arriver à bon port. Yaoundé semblait juste à quelques kilomètres de nous, du moins nous en avions l’impression. Une heure de halte pour prendre du diesel et nous roulions à nouveau. Les barrages routiers nous retinrent comme d’habitude, mais n’affectèrent pas notre enthousiasme et nous sommes arrivés à Yaoundé aujourd’hui ! Apparemment, il semblerait qu’il faille faire encore plus de papiers, et notre général, Winfried Wentland a été à la hauteur de la tâche et a trouvé un endroit pour dormir ce soir. Yaoundé est une ville magnifique qui vibre de ce dynamisme qui transforme l’Afrique. Nous sommes si heureux d’avoir atteint notre objectif, surtout après les péripéties pour arriver ici. Regardez le clip vidéo d’aujourd’hui qui vous donnera un aperçu de la route difficile pour les camions et l’équipe.
Jour 17
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Jour 16
Des montagnes, des freins qui chauffent et des pneus crevés
La journée d’aujourd’hui a commencé par un réveil dans notre camp au bord de la route, là où le barrage routier nous avait arrêté hier soir. L’équipe a passé la matinée à laver du linge et à faire de curieuses réparations. Personnellement, j’ai eu une drôle d’aventure en prenant le taxi local, sur une mobylette, pour aller en ville changer de l’argent (voir la photo). Mon conducteur était très instruit et s’exprimait bien. Cela a été très amusant et un changement bienvenu après l’attente interminable.
Vers le repas de midi, quelques policiers et Winfried sont partis en ville – et une heure plus tard, ils sont revenus avec les papiers en règle pour continuer ! Alléluia ! Malheureusement, nous nous sommes trompés de route pendant 20 km et avons dû faire demi-tour. Puis, aux alentours de 16h, nous avons eu deux éclatements de pneus sur un camion et des freins qui ont chauffé par frottement, ce qui nous a couté un temps précieux. Cette partie du Cameroun est très montagneuse et les freins deviennent si chauds qu’ils font fondre les pneus ! Un pneu a éclaté et a frappé Abbey à l’estomac, ce qui fait vraiment mal, mais il l’a pris comme un bon soldat. Nous étions de nouveau en route après une heure et demie de réparations au bord de la route – et nous sommes tombés directement sur un autre barrage routier qui nous a retenus pendant presque deux heures. Cela a anéanti tout espoir d’atteindre Yaoundé aujourd’hui parce qu’il était déjà 20h30. Nous n’avons réussi à faire que 65 km aujourd’hui avec encore 220 km jusqu’à Yaoundé. Donc, nous avons dormi au bord de la route, prêts à repartir tôt le lendemain avec l’espoir d’arriver dans la capitale du Cameroun demain matin.
Jour 15
De lents progrès au cœur de la forêt tropicale
Après la bonne progression d’hier avec l’escorte, nous avons été logés dans un hôtel que les autorités locales avaient aimablement réservé pour nous. Ce matin, après que les papiers aient été remplis, nous nous sommes remis en route aux alentours du repas de midi. Les nombreux barrages routiers ralentissent extrêmement notre voyage. À cela, il faut ajouter les problèmes de frein du camion de Jako qui sont sous une extrême tension à cause de la charge de la remorque ; ce qui signifie que nous n’avons aucun autre choix que de s’arrêter et de les refroidir manuellement avec de l’eau. Nous avons été pour finir arrêtés par la police à 17h qui nous a informé que nous devions attendre jusqu’au lendemain pour avoir l’autorisation de continuer. Pour aujourd’hui, nous n’avons fait que 80 km. L’équipe a fait halte pour la nuit et nous espérons tous faire davantage de route demain. Nous avons encore les deux tiers du voyage à faire jusqu’à Brazzaville. Le temps presse si nous voulons arriver à temps pour monter le matériel. Nous avons un besoin urgent de vos prières !
Jour 14
En toute sécurité dans une zone de conflits
Depuis la frontière hier soir, nous n’avons pas fait beaucoup de route avant le coucher du soleil et une grosse tempête. C’était bon de monter à nouveau nos tentes sur les conteneurs après la longue attente. Notre objectif était d’atteindre la prochaine ville de l’autre côté d’une zone qui avait vu beaucoup de conflits ces derniers mois. Nous avions notre propre escorte pour notre protection ainsi que la police locale très aimable qui nous a accompagnés tout le long du chemin. En fait, dans le Hilux nous avions même le privilège d’avoir un agent de police qui voyageait dans notre véhicule. Ce dernier n’a pas arrêté de faire des commentaires alors que nous nous enfoncions à travers la végétation épaisse d’une forêt tropicale camerounaise. Nous étions très reconnaissants pour notre escorte qui était là pour garantir notre sécurité, jusqu’à bon port le soir dans la ville de Bamenda. Nous avons fait de bons progrès aujourd’hui et nous prions que nous puissions faire beaucoup de route demain. Si vous venez à penser à nous pendant ce voyage, merci de prier ! Priez pour la sécurité, pour la faveur et la protection de l’équipe et que les obstacles soient enlevés sur notre chemin vers Brazzaville. Vos prières sont absolument cruciales et nous dépendons d’elles.
Jour 13
Bonne nouvelle – notre voyage continue !
J’aimerais tout d’abord remercier infiniment tous nos partenaires de prière qui ont intercédé pour nous pendant notre attente à la frontière. Winfried dit que c’est officiellement le plus long moment qu’il ait dû attendre à une frontière ; donc nous avons déjà battu un certain record pendant ce voyage ! Ce matin, il y avait comme un changement dans l’air. Nous nous sommes réveillés dans une fraîcheur matinale bienvenue après une nuit de grosses pluies. Et j’aimerais vous dire qu’il n’y a rien de comparable à des orages tropicaux. Ma seule pensée était d’empêcher ma tente de s’envoler dans les airs pendant la tempête et cela a été incroyablement passionnant. Mais voici la bonne nouvelle : il semblerait que notre longue attente des papiers prenne fin, et nous sommes prêts à partir ! Nous avons une escorte qui nous aidera à traverser le pays jusqu’au prochain passage de douane, et toute l’équipe se réjouit de pouvoir enfin se mettre en route. Merci de prier pour que nous puissions faire le reste du voyage dans un temps record afin que nous ayons assez de jours pour monter le matériel pour la campagne à Brazzaville. J’espère bientôt pouvoir vous envoyer d’autres vidéos et vous faire un compte-rendu de l’avancement de notre voyage.
Jour 12
Aucune nouvelle aujourd’hui
Il n’y pas d’électricité depuis plusieurs heures pour notre équipe au Cameroun, donc nous n’avons aucune vidéo ou photos pour vous aujourd’hui. Merci de jeter un coup d’œil sur notre blog de voyage demain, et entre temps, merci de continuer de prier pour notre équipe, surtout pour trouver faveur auprès des autorités et une météo plus clémente, car apparemment, il y a eu des pluies diluviennes là-bas !
Jour 11
Merci de prier pour l’équipe !
La journée d’aujourd’hui a débuté sur le magnifique lever du soleil d’une région équatoriale. Comme souvent, nous avons dû répondre aux formalités douanières locales et avons dû présenter notre cargaison, une chose tout à fait normale pour tous les grands camions. L’équipe a géré la tâche avec une patience que Dieu leur a donné au fil des campagnes. Il est possible que nous passions une autre nuit à attendre. Alors que la nuit approchait, l’équipe est retournée pour payer les factures à l’hôtel et prendre un peu de repos avant un long voyage. Demain, nous espérons avancer à nouveau. Malheureusement, nous n’avions pas d’électricité dans notre hôtel, donc nous n’avons pas pu filmer quoi que ce soit jusqu’à ce que nous puissions à nouveau charger nos batteries. Comme toujours, nous apprécions beaucoup vos prières. Brazzaville attend d’entendre l’Évangile et nous avons hâte de pouvoir être de nouveau en route pour aller là-bas.
Jour 10
Le nouvel itinéraire se présente bien
Aujourd’hui, c’était le deuxième jour national férié ici. L’équipe s’est occupée avec diverses petites tâches et une excellente communion autour de la table du petit-déjeuner, où le partage d’expériences est devenu une institution journalière que nous nous sommes mis à chérir. Winfried a passé beaucoup de temps au téléphone pour organiser d’innombrables choses avec diverses parties afin que nous puissions continuer notre voyage dès que possible et la bonne nouvelle est la suivante : il semblerait que demain nous reprenions la route ! Inutile de dire que la perspective de partir excite tout le monde et les gars sont particulièrement impatients de voir la nouvelle route qui passera au nord du Gabon, Les conducteurs de poids-lourds locaux nous ont informés que cette route a été refaite et qu’elle est en bon état. Nous ferons le dernier appel en route avant d’arriver à Yaoundé et après d’autres recherches. Néanmoins, Wini a maintenant la certitude que nous irons au nord du Gabon. Seul le temps nous dira si c’était ou non la bonne décision. Pendant que les gars s’affairaient à contrôler leurs camions, j’ai parlé avec Garry du Plessis, d’Afrique du Sud.
Jour 9
Une interdiction de circuler de deux jours
À cause du jour férié ici au Cameroun, les autorités locales ont mis en place une interdiction de circuler de deux jours. Cela veut dire que nous attendons dans notre hôtel à la frontière la fin du couvre-feu. La patience est une vertu très utile en voyageant en Afrique, et l’équipe a passé la plus grande partie de la journée en se détendant et en s’accordant un peu de repos. L’électricité qui ne fonctionnait plus la nuit dernière est revenue cet après-midi et la climatisation s’est remise en marche, au grand bonheur de chacun. Il ne fait vraiment pas froid ici ! À nouveau, nous avons passé des heures à bavarder et à partager des histoires d’aventures de campagnes passées et Wini nous a tenus en haleine avec l’histoire de son camion sur un ferry coulant dans une rivière. Woah ! Cet homme a déjà dû passer par beaucoup de choses. Nous prions tous que notre agent des douanes arrive demain et que nous puissions continuer notre voyage. Entre-temps, j’ai parlé avec Jako Hugo et je lui ai demandé comment les membres de l’équipe vivaient le fait d’être partis si longtemps de la maison.
Jour 9
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Jour 8
Dépêchez-vous et attendez !
Nous espérions ce matin que l’agent des douanes que nous attendions, arrive et nous dise de nous dépêcher de continuer. Néanmoins, à 13h, il était clair que cela n’aurait pas lieu aujourd’hui. Ceci a des conséquences car demain est le jour national de l’indépendance du Cameroun ; ce qui veut dire une interdiction complète de circuler pour tous les poids-lourds dans le pays. Il semblerait que nous allons rester bloqués pour 3 jours ici, jusqu’à ce que les festivités soient passées. Cela est déjà arrivé une fois à l’équipe, et il nous faudra juste patienter.
La bonne nouvelle est que l’un des membres de l’équipe qui avait été retenu en raison de son visa pour le Cameroun a pu nous rejoindre, à la grande joie de l’équipe. Autre chose : si seulement l’électricité revenait ! Nous n’avons pas eu d’électricité pendant presqu’une journée, ce qui signifie que notre technologie n’aura bientôt plutôt de batterie. Cela veut dire également qu’il n’y pas d’eau courante dans notre hôtel car ils utilisent une pompe électrique. Nous survivons en achetant de petits packs d’eau potable à la réception de l’hôtel et nous passons notre temps à lire et à jouir de la compagnie des uns et des autres.
Merci de prier pour que nous recevions rapidement le feu vert pour continuer notre voyage pour le Congo !
Regardez la vidéo qui vous introduira brièvement Winfried Wentland, le directeur de terrain CfaN.
Jour 8
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Jour 7
Passage de la première frontière
C’était bon de progresser dans notre voyage aujourd’hui et de passer la frontière du Nigéria au Cameroun. De l’autre côté de la frontière, nous avons appris que nous devions attendre des agents de douane ainsi qu’un convoi militaire pour nous escorter jusqu’à Yaoundé. Nous avions du temps libre devant nous et nous nous sommes alors entretenus avec des conducteurs de camions locaux sur les itinéraires possibles jusqu’au Congo. Ils nous dirent que la route au nord du Gabon vers le Congo était praticable et que nous pourrions en passant par là éviter les problèmes de visa que nous pourrions avoir avec nos frères Nigérians. Nous avons passé l’après-midi sur Google Earth pour étudier les routes et préparer le repas. Au moment où les steaks étaient prêts, un militaire très poli nous informa que nous ne pouvions pas camper au poste de douane pour des raisons de sécurité. Alors petit changement de programme : nous avons terminé la journée dans un gite local avec des gens très amicaux, pour dormir et attendre le lendemain des nouvelles du convoi.
Jour 6
Resté rafraîchi dans la canicule
Notre journée a commencé très tôt dans la ville d’Ikom à la frontière. Nous sommes arrivés assez vite à la frontière et jusqu’à l’heure du déjeuner nous avons établi notre camp au poste de la frontière. Nous avons été informés que les documents requis étaient arrivés et que nous devrions les recevoir en début de soirée. Alors l’équipe s’est installée pour une journée relaxe de repos. Néanmoins, très vite, la chaleur tropicale devint suffocante, et quel petit miracle de voir Jaco et Gary revenir au camp rafraîchis et ravivés avec la nouvelle incroyable qu’il y avait une rivière à 100 m de nous. Naturellement, le reste de l’équipe ensuite s’empressa de profiter également de ce cadeau du ciel ! Dans la soirée, nous avons cuisiné au-dessus du feu de camp, en blaguant et en riant ensemble, et nous sommes allés dormir tôt, bien préparés pour passer la frontière le lendemain.
Jour 6
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Jour 5
Une journée avec d’excellents progrès
Ce matin, en nous réveillant sur le toit des containers de camion, nous avons été accueillis par une excellente météo de voyage. Nous avons rangé nos tentes et nous nous sommes mis en route après le lever du soleil, en faisant de grands progrès. Nous avons été seulement arrêtés deux fois par les nombreux barrages routiers mis en place par la police et l’armée et qui sont une caractéristique de tout voyage dans cet endroit. Les gens qui gardaient les barrages routiers nous ont toujours salués avec de grands sourires en apprenant que nous répandons l’Évangile et que nous sommes en route pour le Congo. Malgré deux pneus crevés sur le chemin, nous avons atteint la ville frontalière de Ikom avec assez de temps pour réparer les pneus et rencontrer l’agent qui nous aidera à passer la frontière. L’équipe est au plus haut de sa forme et nous avons fini la journée avec un barbecue au bord de la route et des histoires autour d’un feu de camp. Demain, nous espérons pouvoir quitter le Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique et nous entrerons au Cameroun, une nation connue pour ses paysages magnifiques et sa grande musique.
Jour 5
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Jour 4
VOILÀ pourquoi nous avons besoin de vos prières !
Hier à 8h30, nous sommes finalement partis de l’entrepôt CfaN à Lagos. Winfried a partagé un bref message inspiré à l’équipe, puis nous avons prié ensemble pour la bénédiction de Dieu pendant ce voyage. Gérer la circulation à l’heure de pointe à Lagos avec d’énormes camions était vraiment une expérience spéciale. Nous avons fait une bonne route le matin, jusqu’au moment où l’autoroute a été entièrement bloquée. Un camion-citerne avait perdu tout son chargement d’essence.
Trois heures plus tard, nous nous sommes remis en route, jusqu’au moment où l’un des camions est tombé en panne à cause d’un filtre à carburant bouché - un problème courant dans de telles conditions. Lawrence et Jako se chargèrent rapidement de la réparation et rien n’altéra la bonne humeur de l’équipe pendant que Lawrence souriait tout en pompant à pleine bouche de grosses « lampées » de diesel. Après une autre halte (cette fois-ci à cause d’un vieux tuyau d’air endommagé qui fut réparé à nouveau par ces « gars - faiseurs de miracles »), nous avons fait les dernières kilomètres jusqu’à notre halte au bord de la route. L’équipe exténuée a monté le camp au-dessus des containers et s’est endormie immédiatement. Quelle journée !
Jour 4
Impressions
Jour 3
Chargement des camions à Lagos
Cette journée a commencé avec un moment fascinant et très divertissant autour de la table du petit déjeuner quand Winfried Wentland a retenu toute notre attention en racontant ses nombreuses aventures pendant toutes ces années passées à travailler pour CfaN. Entre être retenu en otage, en passant par des naufrages de ferries et des arrestations pour expulsions évitées, toute l’équipe était bouche bée. Nous avons appris que les autres membres locaux de l’équipe n’avaient pas reçu leurs visas mais nous allons tout de même partir avec eux et nous prions pour voir l’intervention de Dieu sur le chemin. Comme nous partons certainement demain, nous avons passé la journée à faire des courses, à acheter des pièces détachées et à changer de l’argent. Les camions sont fin prêts et nous sommes tous très excités de partir demain matin à 6h30. Brazzaville, nous arrivons !
Ne manquez pas de regarder la vidéo pour nous voir préparer les camions pour le départ.
Jour 2
Les derniers contrôles avant de continuer
Jour 2
Arrivée à Lagos
Après notre arrivée à Lagos très tard dans la nuit, nous avons eu une bonne nuit de repos et nous nous sommes levés tôt ce matin, impatients de nous mettre en route. Malheureusement, nous avons appris que certaines personnes de l’équipe locale attendaient encore leurs visas ; donc nous ne pourrons pas partir encore aujourd’hui. Mais chacun en a pris son parti et après le petit déjeuner, nous nous sommes dirigés vers l'entrepôt de CfaN. Il y a tant à faire et l’équipe s’attarda longuement à faire davantage de préparations, de réparations et de vérifications. Les remorques des camions sont vraiment des pièces impressionnantes de l’équipement et sont traitées avec soin et avec une tendre attention par les gars. Malgré ce petit retard qui est typique pour un tel voyage, tout le monde est plein d’entrain et attend avec impatience le départ.
Quant à la météo, la chaleur tropicale et l’humidité sont incontournables ! J’ai dû essuyer l’objectif de la caméra toutes les 5 minutes à cause de la condensation. Mais cela ne m’a pas empêché de bavarder quelques minutes avec Marcus Ahrnke qui va conduire pour la première fois un camion de CfaN. Je lui ai demandé comment il en est arrivé à faire ce travail et ce qu’il en attend (le vidéo clip est en allemand avec des sous-titres en anglais).
Jour 1
À vos marques, prêt, partez !
Voici un petit vidéo clip de Gregory Vandenberg qui est en route pour rejoindre l’équipe technique CfaN qui s’apprête à transporter en camion le matériel de campagne du Nigéria au Congo. Il nous tiendra au courant de leur progression et de leurs péripéties pendant ce voyage. Gardez un œil sur le site pour ne manquer aucune vidéo, photo et compte-rendu palpitants !